Lorsqu'une personne se sent mal, on dit souvent qu'elle fait un malaise, pouvant entraîner un état d'inconscience.
Nos conseils pour savoir réagir.
Malaise : des causes variables
Les malaises peuvent avoir différentes causes.
Ils peuvent :
- être d'origine cardiaque ou vasculaire : accident vasculaire cérébral, malaise cardiaque ;
- être dus à une pathologie : diabète, asthme, crise d'épilepsie, fièvre (convulsions fébriles) ;
- être dus à une situation ponctuelle : alcool (coma éthylique), hypoglycémie ;
- faire suite à une émotion forte ou à un traumatisme : malaise vagal, évanouissement.
Même si les causes sont variables, la prise en charge d'un malaise sera toujours la même.
Cependant, tout dépend si la victime et consciente ou non.
Que faire si la victime est consciente durant le malaise ?
Voici ce qu'il faut faire :
- demander à la victime si elle souffre d'une pathologie quelconque (diabète, maladie cardiaque, épilepsie, etc.) ;
- lui donner du sucre (diabète) ou son traitement si elle a une prescription médicale ;
- l'allonger et lui surélever les jambes.
Une fois que la victime est sécurisée, on peut appeler les secours (téléphonez au 15 : SAMU, au 18 : pompiers, au 112 : urgences européennes ou au 114 : numéro d’appel d’urgence pour les sourds et malentendants, accessible par SMS, fax, l’application « Urgence 114 » ou le site internet www.urgence114.fr).
Malaise : si la victime est inconsciente
Si la victime n'est pas consciente :
- évaluez ses fonctions vitales (vérifiez si la personne respire, a un pouls) ;
- la victime respire : libérez les voies aériennes et l'installer en position latérale de sécurité si vous y êtes formé ;
- la victime ne respire pas : allongez-la sur le sol (plan dur), libérez les voies aériennes puis pratiquez les méthodes de réanimation si vous y avez été formé : 2 insufflations pour 30 compressions, afin d'assurer le relais de la circulation sanguine.
Bon à savoir : la loi n° 2020-840 du 3 juillet 2020 a créé le statut de citoyen sauveteur. Il concerne « quiconque porte assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent » (article L. 721-1 du Code de la sécurité intérieure). Ce statut de collaborateur occasionnel du service public permet au citoyen sauveteur d’être exonéré de toute responsabilité civile lorsqu'il résulte un préjudice du fait de son intervention (sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de sa part).
Depuis le 21 avril 2021, les salariés peuvent bénéficier, avant leur départ volontaire à la retraite, d'une sensibilisation à la lutte contre l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent. Cette sensibilisation se déroule pendant l'horaire normal de travail (article D. 1237-2-2 du Code du travail).
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